Money money …
Amoureux de philosophie et de psycho-sociologie, diplômé en Sciences Humaines, j’ai toujours été distant avec le monde de l’entreprise et l’univers du business. Je n’y connaissais vraiment rien, et je dirais même que je n’y comprenais pas grand-chose.
Depuis ma tendre enfance, j’avais en tête une certaine image de l’univers mercantile : Si les banques ne prêtent qu’aux riches, le monde de l’entreprise est réservé aux riches. Ce qui n’est pas faux. Mais ce qui n’est pas totalement vrai non plus. Tout comme le premier adage, une multitude d’astuces, de méthodes et de comportements à adopter existent pour réussir avec zéro euros sur votre compte !
Après la fac, j’ai esquivé les HEC, EDHEC et autres AOC pour l’Université. L’accès au savoir primait sur le fait de savoir rapidement monter une boîte ou piloter une grande entreprise. Et il faut l’avouer ni ma famille ni moi n’avions les moyens d’engager des frais allant jusqu’à 70 000 € pour un cursus complet en école de commerce.
Bye bye les réseaux d’influence, les fils de PDG … Hello les sciences molles !
Et pourtant, dix ans après avoir obtenu mon baccalauréat, je suis co-fondateur d’une société, je pitch auprès d’investisseurs parisiens, pilote une (petite) équipe et côtoie au quotidien entrepreneurs, startups et leveurs de fonds.
What The Fuck ?
Vendeur chez Orange puis chez SFR pendant plusieurs années,
afin de payer mes études, j’ai découvert sur le terrain les enjeux de la vente
d’un produit. Rien de mieux que les interactions avec les clients pour
comprendre leurs besoins et apprendre à leur proposer le meilleur service ou
produit possible.
Certes savoir vendre n’est pas inné. J’ai appris sur le tas, notamment grâce à
mes cadres qui veillait sur les metrics
et reports de la boutique. Eux-mêmes
ne sortaient pas d’écoles de commerce. Mais ceux qui les formaient oui. C’est
ce que j’appelle l’apprentissage par ricochet.
Plus tard, toujours pour pouvoir subvenir à mes besoins, j’ai approfondi une compétence que j’avais acquise dans le passé. C’était en 2010, avec l’arrivée du web 2.0 et l’essor des réseaux sociaux, les PME et TPE commençaient à se préoccuper de leur présence sur le web. Une nouvelle ère démarrait : celle du digital. Je me suis alors intéressé à la création de sites internet. Loin de me considérer comme un développeur, je maîtrisais déjà les langages HTML et CSS. EN gros je savais faire des sites statiques. Mais la tendance du moment était aux sites dynamiques proposant une expérience friendly (on ne parlait pas encore d’UX à cette période). Très occupé par mes études et mon job étudiant, je ne pouvais passer des heures à apprendre à coder des langages costauds tels que PHP. Je voulais aller vite dans la production de contenu, c’est là que j’ai découvert les CMS (Content Media System) comme Joomla et WordPress.
Après quelques sites test pour des amis, je me suis mis à « vendre mes prestations » à des petites entreprises et associations.
J’étais capable de créer quelque chose et je me sentais de pouvoir le vendre.
Créer et vendre, avec pour objectif de répondre à une demande spécifique, voilà ce qui caractérise la vocation d’entreprendre. Bien évidemment, il y a une différence entre un freelance (ou solopreneur), autrement dit une personne seule qui offre ses services, et un entrepreneur qui à partir d’un besoin identifié dans un secteur, va fédérer une équipe aux compétences multiples pour y répondre et donner naissance à une startup. Néanmoins ces deux catégories découlent de l’ère du digital et restent intimement liées. Pour ma part, j’ai rencontré beaucoup de freelances devenus fondateurs de leur startup, comme j’ai vu plusieurs startuppers devenir freelances ou pratiquer les deux.
J’ai rapidement remplacé mon job étudiant par celui de développeur Wordpress, puis de Chef de Projet Digital.
S’ajoute à ce phénomène, l’évolution du monde du travail, la souplesse juridique et administrative (avec l’essor du statut d’auto-entrepreneur par exemple) qui permettent aujourd’hui à quiconque de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et à moindre coût !
Une chose est sûre, comprendre tous les rouages liés à la création d’entreprise, à la comptabilité, à la fiscalité, au marketing et à la Com’ ne sont pas à la portée de tout le monde. Si les MBA (Master of Business Administration), très utiles en matière de business et proposés par les écoles de commerce au tarif moyen de 20 000 € sur une période de 24 mois, font fureur depuis quelques années, je n’avais pas les moyens de sortir une telle somme.
Un peu de lecture
Heureusement la littérature s’est enrichie des expériences d’entrepreneurs partis de rien qui partagent leurs aventures et mésaventures et proposent de précieux conseils. C’est le cas du Personal MBA de Josh Kaufman, une véritable bible !
Vous voulez comprendre le marketing ? Lisez La vache pourpre de Seth Godin, l’essentiel y est.
Allez un petit troisième à apporter dans votre bibliothèque : L’âge de l’accès de Jérémy Rifkin, visionnaire et actuel.
Pour conclure, vous êtes prêts à entreprendre si vous …
- avez une compétence précise dans l’univers du digital
- savez vous vendre un minimum
- avez une réelle vocation à vous lancer en freelance
Mais vous ne savez pas comment vous lancer ? Ou plutôt vous souhaitez essayer sans y laisser des plumes ? Le statut d’Auto-Entrepreneur reste la meilleure solution pour démarrer avec 0 €. La création de votre entreprise se fait en ligne gratuitement en une dizaine de minutes. De même pour l’ouverture de votre compte bancaire pro dédié à votre activité.
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